Dans le tourisme, les ventes en ligne augmentent. Cependant, en parallèle, les agences physiques ont eux aussi augmenter leurs ventes et ce, grâce au e-commerce. La part des ventes en agence s’élèvent désormais à 16% aux Etats-Unis. En France, cette part n’est que de 8%, ce qui laisse entrevoir une progression inévitable du e-commerce pour les magasins physiques. Les acteurs du tourisme jouent donc désormais la carte du web to store afin d’actionner ce levier de croissance.

Les agences de voyages traditionnelles, certes un peu tardivement, se sont quand même lancées à l’assaut du web, dont certaines avec succès. L’idée pour les magasins physiques n’est évidemment pas de concurrencer les majors du net, la barre serait trop haute, mais de savoir orienter une partie des internautes vers leurs enseignes. C’est le fameux web to store. Et ça marche : « les agences concrétisent en moyennes 10% des devis issus du web.

D’où volonté stratégique des agences et des réseaux de bien remonter dans les moteurs de recherche. Sachant que 30% des requêtes sur Google concernent des recherches locales, il n’est pas impossible, loin s’en faut, de capter une partie de cette audience pour les orienter vers le point de vente. La Fevad a relayé à ce sujet une étude riche d’enseignement : celle de l’IFM, l’institut Français de la Mode.

On apprend que la part des ventes en ligne des magasins dans l’habillement ne cesse de progresser. En 2008 elle ne pesait pas plus que 1,5%. En 2016 c’est plus de 7%. Plus intéressant encore, aux US, pays annonciateur de tendance, cette part s’élève à 20% dans les magasins spécialisés.

Le parallèle avec les agences de voyages est tentant, car après tout, les problématiques se ressemblent et à ce petit jeu, c’est Thomas Cook qui arrive en tête en novembre, devant Promovacances et Leclerc Voyages.

 

Thomas Cook arrive ne tête du baromètre au mois d'octobre Crédit : VRDCI