C’est un secteur dont on parle peu, qui est un peu secret, voir tabou ! Pourtant c’est une véritable économie qui se développe dans un secteur ultra concurrentiel !

Le marché funéraire, lourd de 2,5 milliards d’euros, 5000 magasins et 23000 salarié, est  largement dominé par les Pompes funèbres générales (PFG), avec 25% de part du marché et un chiffre d’affaires de 600 M€. Les indépendants comme Le Choix funéraire, Funéplus ou Funéris représentent 15% de part de marché pour 350 M€ de chiffre d’affaires.

Si les CA sont en progressions constantes pour les boutiques (bien aidés par les contrats obsèques), le marché des fleurs se porte moins bien. Les dépenses baissent, en raison de l’augmentation du nombre de crémations et de l’éloignement des ménages face à leurs communes d’origine. Avec 25 % de part de marché, la grande distribution est dominante dans les achats de plantes et des fleurs pour la Toussaint selon l’étude Kantar pour FranceAgrimer et Val’hor. Celle des fleuristes recule avec 20 % (– 3 % points).

« Si la grande distribution est le premier circuit pour l’ensemble des dépenses de fleurs ou plantes pour le cimetière réalisées dans l’année, le fleuriste reste le lieu d’achat préféré des Français avec près de 1/3 des dépenses annuelles pour le cimetière qui y sont réalisées », précise l’étude.

Pour autant, le phénomène est préoccupant pour les fleuristes. Le 1er novembre représente quelque 5 % des achats de végétaux en valeur annuelle.

Et le secteur se convertit au 2.0 : comparateur de pompes funèbres, bornes interactives pour les cimetières de Saint-Etienne, nettoyage et fleurissement de sépultures à distance…

Avec un panier moyen de 4000 € et 600 000 décès par an, le marché n’a pas fini de bien se porter !